Page:Goethe - Épigrammes, 1889, trad. Schropp.djvu/17

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berceau et le cercueil nous chancelons et nous planons, insoucieux, entraînés sur le grand canal de la vie.


IX

Nous voyons le nonce marcher solennellement à côté du doge ; ils ensevelissent le Seigneur : l’un d’eux appose le sceau à la pierre. J’ignore ce que pense le doge ; mais l’autre sourit assurément du sérieux de cette cérémonie.


X

Pourquoi le peuple se démène-t-il et crie-t-il de la sorte ? — Il veut vivre, produire des enfants et les nourrir aussi bien que possible. — Rappelle-toi cela, voyageur, et agis de même à ton foyer ! Qu’il arrive à ce qu’il voudra, aucun homme ne saurait aller plus loin.