Page:Goethe - Épigrammes, 1889, trad. Schropp.djvu/24

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XXV

As-tu vu Baja ? Tu connais alors la mer et ses poissons. Voici Venise : tu connais maintenant la mare et ses grenouilles.


XXVI

— « Dormiras-tu donc toujours ? » Tais-toi et laisse-moi reposer ! Que ferais-je ici, si j’étais éveillé ?… Le lit est large, mais vide ! Partout où l’on couche seul, là est la Sardaigne ; Tibur, ami, est partout où la bien-aimée te réveille.


XXVII

Toutes les neuf, — je veux dire les Muses, — m’ont souvent fait signe ; mais je n’y prenais pas garde : la bien-aimée était sur mes genoux, j’ai délaissé main-