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LXXXVIII

Une seule nuit sur ton cœur ! le reste se trouvera. Amour nous sépare encore dans le brouillard et la nuit. Oui ! je verrai le matin où l’Aurore épiera les amis, le sein contre le sein ; où Apollon, le matinal, les réveillera.


LXXXIX

Est-ce sérieux ? — Alors n’hésite pas plus longtemps ; rends-moi heureux ! Badines-tu ? — C’est assez plaisanté, ô ma bien-aimée !


XC

Te chagrine-t-il que je me taise ? — Que dirais-je ? — Tu ne fais pas attention à la silencieuse éloquence de mes soupirs et de mes regards. Une déesse a le pouvoir