Page:Goethe - Épigrammes, 1889, trad. Schropp.djvu/57

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XCV

Gravir la plus haute cime avant l’aube matinale ; te saluer de bonne heure, gracieuse étoile, messagère du jour ! attendre, impatient, les regards du roi du ciel ; combien de fois, ô charme de l’adolescent ! ne m’as-tu pas attiré dehors pendant la nuit ! — Maintenant, regards divins de ma bien-aimée, vous me paraissez les messagers du jour, et le soleil arrive pour moi toujours trop tôt.


XCVI

Tu t’étonnes et tu me montres la mer : elle semble être en feu. Comme l’onde flamboyante s’agite autour du bateau dans les ténèbres ! Cela ne me surprend pas : la mer a enfanté Aphrodite, et n’est-il pas sorti d’elle une flamme, — son fils ?