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Page:Goethe - Œuvres, trad. Porchat, tome II.djvu/73

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les envieux se réjouiront, et leur méchanceté ne manquera pas de rejeter toute la faute sur moi. Ce ne peut être un étranger ! Un voleur domestique a fait le coup ! Veuillez seulement ne pas vous fâcher : l’argent reviendra. A combien cela monte-t-il donc ?



ALCESTE.

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L’hôte. Tubleu, ne sont pas une bagatelle !

ALCESTE.

Et pourtant je consentirais à les oublier et à les perdre, si je savais par qui et comment ils ont été pris.

L’hôte. Hé ! si seulement l’argent était là, je renoncerais volontiers à demander si c’est Michel ou Jean, et quand et comment cela s’est fait.

Alceste, à part. Mon vieux domestique !… Non ! Il ne peut me voler, et dans la chambre était…. Non, .non, je ne puis le croire !

L’hôte. Vous vous rompez la tête ! C’est une peine inutile. Suffit ! Je vous trouverai l’argent.

ALCESTE.

Mon argent ?

L’hôte.

Je vous prie, que personne n’en sache rien ! Nous nous connaissons depuis longtemps ; et, bref, je vous rendrai votre argent. Soyez parfaitement tranquille !

ALCESTE.

Vous savez donc ?

L’hôte. Hem ! Je le retrouverai, cet argent !

Alceste. Hé ! dites-moi donc…



L’hôte.