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Page:Goethe - Œuvres, trad. Porchat, tome II.djvu/93

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ALCESTE.

De ma vie je ne soupçonnerai votre vertu. Pardonnez-moi cette démarche. Aussi bonne que vertueuse….

SOELLER.

Je le crois presque avec lui.

Alceste, à Sophie. Et vous pardonnez aussi à notre Soeller ?

Sophie, donnant la main à Sceller. De bon cœur !

Alceste, à l’hôte. Allons donc !

L’hôte. Il touche la main à Sceller. Ne vole plus !

SOELLER.

Le temps amène l’avenir.

ALCESTE.

Mais que devient mon argent ?

SOELLER.

O monsieur, c’était par nécessité ! Le joueur me tourmentait à la mort, moi, pauvre diable ; je ne savais que devenir : j’ai volé et payé mes dettes. Voici le reste : je ne sais combien de florins.

ALCESTE.

Ce qui manque, je vous le donne.

SOELLER.

J’en serais donc quitte pour cette fois !

ALCESTE.

Mais j’espère que vous deviendrez honnête, tranquille et fidèle. Et, si vous vous avisez de recommencer….

SOELLER.

Bien !… Cette fois, nous avons tous échappé à la potence.

FIN DES COMPLICES.