pirouettant plusieurs fois sur un pied. J’ai des aile3.
La Nièce, lui remettant le billet.
Tiens.
JACK.
L’argent sera bientôt gagné. Probablement il est dans le voisinage. A cette heure, il a coutume de se rendre au café du coin.
LA NIÈCE.
Ce serait heureux. Mais de la précaution !
JACK.
Donnez seulement ; reposez-vous sur moi.
LA NIÈCE.
Tu es un rusé fripon.
Jack. . •
Bon à mettre en œuvre : votre tante le sait bien.
SCÈNE III.
LA NIÈCE, seule.
Que cet enfant est effronté ! comme il est stylé ! Voilà ce que je deviendrais moi-même ; et, si ma tante y fut allée plus doucement, elle m’aurait conduite pas à pas à ma perte. Heureusement, j’ouvre lee yeux, et je me sens encore assez de force pour me sauver. Ombre de ma mère, assiste-moi ! Une faute m’a arrachée à l’état d’indifférence dans lequel je sommeillais jusqu’ici entre la vertu et le vice. Oh ! puisse cette faute me ramener à la vertu !
SCÈNE IV.
LA NIÈCE, LA MARQUISE.
LA MARQUISE.
Voyons, ma nièce, comment vous trouvez-vous dans ce nouvel habit ?
LA NIÈCE.
Pas tout à fait aussi bien que si ce fût le mien propre.
LA MARQUISE.
Allons, allons, il ne va pas mal. Tout ne vous sied-il pas ?
LA NIÈCE.