Page:Goethe - Œuvres, trad. Porchat, tome III.djvu/190

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George.

Si cela va de la sorte, il faut que Schnaps en soit aussi. L’affaire s’expliquera.

Le Juge.

Que dites-vous de Schnaps ?

George.

Je dis…

Rose, à la fenêtre.

Heureusement voici monseigneur.

Le Juge.

Il apprendra assez tôt…

George.

Appelle monseigneur !

Rose.

Monseigneur ! monseigneur ! Au secours ! au secours !

Le Juge.

Taisez-vous donc ! Il ne vous prêtera point secours. Il sera charmé de voir de pareils coquins découverts. Et puis c’est une affaire de police, une affaire criminelle, qui m’appartient, qui appartient au justicier, au gouvernement, au prince. Il faut faire un exemple.

Martin.

Bon ! voici encore l’exemple !



Scène XIII.

LES PRÉCÉDENTS, LE SEIGNEUR.
Le Seigneur.

Qu’y a-t-il, mes enfants ?

Rose.

Venez à notre secours, monseigneur.

Le Juge.

Vous voyez, monseigneur, ce qu’on trouve dans cette maison.

Le Seigneur.

Quoi donc ?

Le Juge.

Un bonnet de liberté.