Page:Goethe - Œuvres, trad. Porchat, tome IV.djvu/281

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Mais avec quelle magnificence, naissant de cet orage, se courbe la figure mobile et constante de l’arc aux diverses couleurs, tantôt nettement dessiné, tantôt fondu dans l’air, et répandant aux alentours un frais et vaporeux frémissement ! C’est l’image de l’activité humaine. Médite là-dessus et tu le comprendras mieux : ce reflet coloré, c’est la vie.