Page:Goethe - Œuvres, trad. Porchat, tome VII.djvu/541

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de place en place. On comprend bien que les feux follets, en se retirant, avaient voulu se donner encore un plaisir, et qu’ils dissipaient joyeusement l’or qu’ils avaient tiré des membres du roi tombé. Le peuple, avide, courut çà et là quelque temps encore ; il se pressait et se déchirait, même lorsqu’il ne tomba plus de pièces d’or. Enfin il s’écoula peu à peu, il poursuivit son chemin, et, de nos jours encore, le pont fourmille de passants et le temple est le plus fréquenté de la terre.