ANNALES
OU
NOTES POUR SERVIR DE COMPLEMENT
A MES CONFESSIONS DE 1749 A 1822.
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Le talent s’éveilla chez moi de bonne heure, et, me réglant sur les modèles qu’on avait alors en vers et en prose, j’exprimais d’une manière enfantine mes impressions diverses, en imitant le plus souvent avec docilité la manière de chaque modèle. Ma fantaisie s’occupait de riantes images, qui se liaient à plaisir avec ma personne et ma situation particulière. Mon esprit s’approchait de la nature réelle, vraie, par des poésies d’occasion. J’y gagnai une certaine connaissance des relations sociales et des diverses individualités, car il fallait observer et traiter des cas particuliers. Je composais beaucoup en diverses langues, ce qui m’était plus facile, parce que je m’accoutumai de bonne heure à dicter.
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Séjour à Leipzig. Je sens le besoin d’une forme limitée, pour mieux juger mes productions. J’accepte comme reconnue, même comme légitime, la forme gréco-française, surtout dans