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Page:Goethe - Œuvres d'Histoire naturelle, trad. Porchat (1837).djvu/227

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LA MÉTAMORPHOSE

DES PLANTES.

(1790.)
Non quidem me fugit nebulis subinde hoc emersuris iter offundi, ista tamen dissipabantur facile ubi plurimum uti licebit experimentorum luce. Nature enim, sibi semper est similis, licet nobis sæpe ob necessarium defectum observationum, a se dissentire videatur.
Linnæi, Prolepsis plantarum, diss. ii.

INTRODUCTION.


Tout homme, pour peu qu’il ait suivi quelques plantes dans leur accroissement, doit avoir observé que certains organes, situés à l’extérieur, se métamorphosent et revêtent en tout ou en partie la forme des organes voisins[1].

2.

Le plus ordinairement, par exemple, une fleur simple devient double, parce que les pétales se développent à la place des étamines. Analogues souvent à ceux de la corolle, pour la forme et la couleur, ces pétales portent souvent encore des traces évidentes de leur origine.

  1. Voy. pl. III.