Aller au contenu

Page:Goethe - Œuvres d'Histoire naturelle, trad. Porchat (1837).djvu/376

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
358
GÉOLOGIE.

L’oxide de fer (Eisenstein) est plus rare, et par cela même plus intéressant. Les pseudo-aetites (Pseudo-Aetiten) (88) et un fer limoneux (Raseneisenstein) (89) portant une foule d’empreintes des feuilles qui semblent le composer en entier. Celui-ci est souvent presque aussi dur et aussi lourd que la scorie terreuse dont il a été question ci-dessus. L’affinité qui existe entre les Pseudo-Aetites, n. 88, avec la scorie pesante, n. 85 et 86, est on ne peut plus remarquable ; tous les deux se trouvent dans le voisinage du moulin de Jacob. Les premiers sont de nature basaltique, car lorsque le basalte poliédrique se décompose, les angles deviennent de plus en plus obtus, jusqu’à ce que la section transversale soit circulaire, et qu’on voie apparaître ces corps sphériques et ovoïdes.

Ce basalte fondu par une combustion souterraine a donné naissance à ces lourdes scories terreuses qui sont uniques dans leur genre, comme on peut s’en assurer sur les lieux, en ramassant des échantillons qui offrent les deux extrêmes et tous les passages intermédiaires.

Revenons de nouveau aux produits neptuniens. Sur la rive gauche de l’Eger, vers Fischern, on trouve le basalte en contact immédiat avec le granit. Nous avons sous les yeux la moitié d’une boule basaltique (90) ; du basalte amygdaloïde (basaltischer Mandelstein) du même endroit (91), et en outre du basalte mêlé à du calcaire jaunâtre (92).

Les roches que nous allons énumérer maintenant sont sans connexion entre elles ; ce sont : un basalte amygdaloïde (93), du spath calcaire tiré des prismes basaltiques de la Hard (94), la phonolithe (Klingsteln) d’Engelhaus (95), le petrosilex résinite (Pechstein) du même endroit (96), un grès blanc (weissliegendes) entre Tepel et Theising, qui sert à faire des pierres meu-