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Page:Goethe - Œuvres d'Histoire naturelle, trad. Porchat (1837).djvu/72

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ANATOMIE

Indiquer la forme et la direction des apophyses épineuses et transverses.

Insister avec détail sur la modification normale qu’elles éprouvent.

N. B. Nous conserverons l’ancienne division qui appelle vertebræ dorsi celles qui portent des côtes, vertebræ lumborum celles qui en sont dépourvues. Mais dans les animaux il existe une autre division. Le dos offre un point médian à partir duquel les apophyses épineuses s’inclinent en arrière, les apophyses transverses en avant. Ce point correspond ordinairement à la troisième fausse côte.

Il faut donc compter les vertèbres jusqu’à ce point médian, et de là jusqu’au coccyx, et noter toutes les circonstances remarquables.

Vertebræ pelvis.

Observer leur soudure, qui est plus ou moins complète.

Les compter.

Vertebræ caudæ.
Leur nombre.
Leur forme.

Elles ont souvent des apophyses latérales aliformes qui vont en diminuant jusqu’au point où la vertèbre prend la forme d’une phalange.

Costæ.
Veræ.
Leur nombre.
Leur longueur et leur force.
Leur courbure qui est plus ou moins prononcée.

Il faut mesurer l’angle qu’elles forment à leur courbure supérieure ; en effet, leur col va toujours en se raccourcissant, tandis que la tubérosité devient plus