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Page:Goethe - Maximes et Réflexions, 1842, trad. Sklower.djvu/140

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Aussitôt que je cesse d’être moral, je perds toute autorité.


La censure et la liberté de la presse seront toujours en lutte…. Le pouvoir tient à ne pas être contrarié dans ses desseins et ses actes par des gens qui élèvent la voix pour le contredire. Ceux-ci veulent proclamer des principes qui légitiment leur désobéissance.


Cependant, on doit remarquer que le parti qui se prétend opprimé, cherche de son côté à étouffer la liberté de la presse ; c’est surtout lorsqu’il conspire et qu’il ne veut pas que ses complots soient trahis.


On n’est jamais trompé ; on se trompe soi-même.


Nous avons dans notre langue un mot