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Page:Goethe - Werther, 1845, trad. Leroux.djvu/204

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la mémoire, dans l’âme de ses amis, il doit s’effacer et disparaître ; et cela sitôt !




27 octobre.

Je me déchirerais le sein, je me briserais le crâne, quand je vois combien peu nous pouvons les uns pour les autres. Hélas ! l’amour, la joie, la chaleur, les délices que je ne porte pas au dedans de moi, un autre ne me les donnera pas ; et, le cœur tout plein de délices, je ne rendrai pas heureux cet autre, quand il est là froid et sans force devant moi.




Le soir.

J’ai tant ! et son idée dévore tout ; j’ai tant ! et sans elle tout pour moi se réduit à rien.