LE REVIZOR 31
Khlestakof. — Je n'ai pas besoin de lui... Allons, va lui dire toi-même...
Ossip. — Je vous en prie, monsieur...
Khlestakof. — Par tous les diables, veux-tu filer ! Appelle le patron.
(Ossip sort.)
��SCÈNE III
KHLESTAKOF, seul.
Khlestakof. — Dieu, que j'ai faim ! J'ai fait une petite promenade, espérant que mon appétit dispa- raîtrait... Que le diable l'emporte, il est toujours là. Si je n'avais pas fait la noce à Penza, j'aurais eu assez d'argent pour arriver... Ce maudit capitaine m'a roulé... il sait jouer, l'animal !... Il m'a vidé en moins d'un quart d'heure... Et cependant l'envie me dé- mangeait de refaire une partie... L'occasion ne s'est pas offerte... Quelle sale ville... On ne fournit rien à crédit... C'est vraiment ignoble. (Il fredonne un air de « Robert », puis « Inutile de coudre, matouchka »J Alors... personne ne vient !
��SCÈNE IV KHLESTAKOF, OSSIP, LE GARÇON DE TRAKTIR
Le garçon. — Le patron m'a chargé de vous demander ce que vous vouliez.
Khlestakof. — Bonjour, ami... tu vas bien?
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