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Page:Gogol - Le Revizor 1922.djvu/75

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LE RÉVIZOR 67

des allégories et autres images équivoques... Il a fini par s'ouvrir... et en a même raconté plus qu'il n'en faut... Il est encore jeune, le monsieur !

��SCÈNE X

Les mêmes et OSSIP, tous se précipitent sur le domestique et l'appellent du doigt.

Anna Andreevna. — Viens ici, mon ami.

Le préfet. — Tch... eh bien? quoi? il dort?

Ossip. — Pas encore... il s'étire.

Anna Andreevna. — Dis-moi, comment t'ap- pelles-tu?

Ossip. — Ossip, madame.

Le préfet (à sa femme et à sa fille). — Allons, taisez-vous. (A Ossip.) Eh bien ! as-tu assez mangé?

Ossip. — J'ai très bien mangé, très bien... je vous remercie.

Anna Andreevna. — Alors, raconte-nous... ton maître reçoit beaucoup de comtes et de princes?

Ossip (à part). — Que répondre?... Après ce bon repas, il est probable qu'ils me serviront encore mieux. (A haute voix.) Beaucoup de comtes, oui.

Maria Antonovna. — Ah ! Ossip ! que ton maître est donc gentil.

Anna Andreevna. — Et, dis-moi, Ossip, com- ment...

Le préfet. — Taisez-vous donc... Vos sottises ne font que m'empêcher... Eh bien, ami?...

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