Page:Gogol - Les Âmes mortes, tome 2, trad Charrière, 1859.djvu/259

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puis il était fait à Khlobouëf, aux deux demoiselles de compagnie, à deux cousins pauvres et à un lieu de pèlerinage, divers petits legs particuliers que les seuls revenus d’une année pouvait couvrir et au-delà. Les deux pupilles mécontentes et une vieille gouvernante signalèrent à M. de Lénitsyne l’absence de cinq ou six coffrets, d’un écrin, et d’une soixantaine de belles pièces de vaisselle d’or, d’argent et de vermeil ; mais M. de Lénitsyne, médiocrement surpris, se borna à sourire en haussant les épaules.

Tout ce que fit notre héros depuis son audience chez le général gouverneur, c’est ce qu’on devinera sans beaucoup de peine d’après le récit des événements exposés dans les deux chants suivants.