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Page:Gogol Chirol - Contes et nouvelles.djvu/157

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tesque ? J’ai de très belles relations : et aujourd’hui même je dois aller ce soir dans deux maisons. Je suis connu de beaucoup de personnes : par exemple, la femme du conseiller d’État Tchekhtareva, Mme Podtotchina, femme d’officier supérieur, quoique après le présent procédé je n’aurai plus affaire à elle que par l’intermédiaire de la justice. Faites-moi la grâce, ajouta Kovalev d’une voix suppliante, de l’attacher, n’importe par quels moyens. Même si cela ne va pas très bien, pourvu seulement qu’il tienne ; je pourrai même le soutenir légèrement de la main dans les occasions périlleuses. En outre, je ne danserai pas, de peur de le déranger par quelque mouvement peu circonspect. En ce qui concerne le compte de vos honoraires pour cette visite, soyez persuadé qu’autant que mes moyens me le permettront…

― Croyez, dit le docteur d’une voix ni forte ni faible, mais extraordinairement insinuante et persuasive, que jamais je ne soigne par amour du gain. C’est contre mes principes et mon art. Je prendrai bien quelque chose pour la visite, mais seulement pour ne pas vous blesser par un refus. Certainement, je puis attacher votre nez ; mais je