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Page:Gogol Chirol - Contes et nouvelles.djvu/77

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ainsi en barque, à ce moment, où le vieux Dniepr était en furie ? Sûrement, celui-là ignorait qu’il avale les gens comme des mouches.

L’embarcation s’amarra, et le sorcier en sortit. Il n’était pas joyeux ; la fête funéraire que les Kosaks ont célébrée en l’honneur de leur pan mort lui a été amère. Nombreux sont les Liakhs qui en furent victimes ; quarante-quatre pans avec tout leur attirail et leurs surtouts et trente-trois valets ont été taillés en pièces ; les survivants ont été conduits en prison pour être vendus aux Tatars.

Il descendit les marches de pierre, au milieu des poutres brûlées, jusqu’à l’endroit profond où il s’était construit une retraite souterraine. Il y entra doucement, faisant craquer la porte, posa un pot sur la table couverte d’une nappe, et y jeta, de ses longues mains, quelques herbes inconnues ; il prit ensuite un gobelet, fait du bois d’un arbre magique, avec lequel il puisa de l’eau, et se mit à la répandre, en remuant les lèvres et faisant des conjurations.

Une lumière rose apparut dans la chambre, et alors il fut effrayant de regarder le sorcier. Tout