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VEILLÉES
DE L’UKRAINE
LA FOIRE DE SOROTCHINETZ
CHAPITRE PREMIER
Quel délire ! quelle splendeur qu’un jour d’été dans la Petite-Russie ! De quelle chaleur languissante sont chargées les heures quand midi éclate silencieux et brûlant, et que l’Océan bleu, infini, étendu en voûte ardente sur la terre, semble dormir tout noyé de volupté en enlaçant et en étreignant la bien-aimée dans ses bras éthérés. Pas un nuage au ciel ; dans les champs, pas une parole. Tout semble mort. En haut, seulement,