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III


Mais c’est surtout la nuit que tu troubles, tandis
Que, remuant ainsi qu’un pelage, tu mêles
Les sexes et suspends aux flancs de leurs femelles
L’élan phosphorescent des grands mâles bondis.

Alors, puissant, farouche et fauve paradis
Tout traversé du cri des forces éternelles,
Tu t’emplis de lueurs, d’appels et de prunelles,
D’obscurs piétinements et de bonds assourdis.