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L’ORAGE



Oh ! ces puissants éclairs et les gouttes brûlantes
De cette pluie obscure au milieu de la nuit !…
Il parut tout à coup que les tristes Atlantes
Renonçaient dans un cri de révolte et d’ennui.

Les jardins révélés parmi les fulgurances
M’apparurent frappés d’une étrange stupeur
Et je pensais alors aux premières souffrances
Sous leur masque béant ruisselant de sueur.