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MÉDITERRANÉE



Ô Méditerranée où tout l’azur s’écrie
Par le clairon d’argent des matins radieux,
Quand sur tes calmes eaux les belles trinacries
Sont de fameux présents égrenés par les dieux,

Que j’aime à te revoir de ces hautes terrasses,
Parmi le rêve armé des aloès guerriers
À l’heure où, se bombant ainsi qu’une cuirasse,
Ton orbe bleu se courbe au-dessus des lauriers.