Page:Gojon - Le Jardin des dieux.djvu/172

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
 Les corrections sont expliquées en page de discussion


Car les temples déserts ont perdu sous la vague,
Dans ce golfe immortel, leurs marbres submergés,
Et les dieux que la pieuvre orne de molles bagues
Aux laminaires d’or livrent leurs bras rongés.

Ah ! qu’il te soit donné dans une aube d’automne
De ravir à l’abîme et, près de toi, d’asseoir
Quelque jeune bacchant que l’angelus étonne
Mais qui sourit encore aux chansons des pressoirs.