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Page:Gojon - Le Jardin des dieux.djvu/271

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III


Ou plutôt non, promène-moi de seuil en seuil,
Allons du ciel polaire à la mer la plus chaude
Et que ce fier vaisseau qui, d’aube en aube, rôde
Ignore à tout jamais la douceur de l’accueil.

As-tu pour cinquante ans de vivres et d’orgueil
Et des soutiers tannés que plus rien ne corrode ?…
Je ferai devant Dieu brûler la plus belle ode
Tandis que l’océan roulera mon fauteuil !