Page:Gojon - Le Jardin des dieux.djvu/296

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Alors comme fut douce, à cette heure de peine,
          Pour nos cœurs d’angoisse envahis
          L’humble flûte de ce spahi
Cueillie et peinte un soir sous les palmes lointaines

Qui, sous les yeux profonds des chevaux, élevant
Son émouvant murmure où tant d’âme s’exhale,
Vint mêler au fracas de la mer et du vent
Le souvenir des feux sur les dunes natales.