Page:Gojon - Le Jardin des dieux.djvu/43

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Oubliant le fracas des royales bombardes
Et le gémissement des captifs écorchés,
Descend à l’heure bleue où son harem se farde
Errer dans ses jardins sous la lune penchés,

Sans entendre gronder derrière lui, dans l’ombre
Où ses babouches font leur glissement léger,
La pesante clameur de ses crimes sans nombre
Que couvre la chanson d’un rossignol caché.