Page:Gojon - Le Jardin des dieux.djvu/45

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.



UN SOIR, DE TON AZUR…



Un soir, de ton azur, Alger, me lasserai-je
Et de tant de couleur attachée à tes jours
Et de tout ce luisant et bondissant cortège
Dont tes dauphins d’argent honorent mon retour ?

C’est toi, si bien assise, adossée au ciel libre
D’où longtemps ta fierté brava l’orgueil latin,
Et le golfe enchanté, comme une harpe, vibre
Et le bleu Djurdjura cisèle le matin,