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JÉSUS À LA MOSQUÉE



Ô doux Jésus, depuis qu’au fond de leurs mosquées
Tu relèves un front de prince musulman,
Je ne sais quel suave et merveilleux calmant
Fuit de tes pieds ouverts et de tes mains marquées.

Un parfum de pistache et de roses musquées
Mêle à notre prière un alanguissement
Et devant toi, Seigneur, comme un troupeau charmant
En groupes de harem nos femmes sont parquées.