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MA TERRE
Maintenant que j’ai vu luire tes lacs de sel
Parmi les joncs fiévreux de tes steppes lunaires
Et tes cèdres portant la majesté du ciel
Mêler aux tonnerres
Leur rêve éternel,
Maintenant que j’ai vu par un jour accablé
S’avancer en flairant à travers les orties
Le visage des Dieux sous qui Rome a tremblé,
Les hyènes sorties
D’un temple ensablé,