Je suis agité de mille pensées diverses.
Je connais deux partis qui vous conviendraient parfaitement : une fille de mylord Pakum, une nièce de mylord Raimnur.
Et sur quoi fondez-vous cette convenance parfaite ?
Elles sont l’une et l’autre très-riches.
La Richesse n’est point l’idole que j’encense.
Leur sang est très-pur.
À la bonne heure ! voilà ce qui s’appelle une prérogative. Mon ami, puisque vous daignez vous intéresser à moi, ne vous lassez point, de grâce, de répondre à mes questions.
Il est des occasions, où je n’épargne point les paroles.
Parlez-moi franchement. Pensez-vous qu’il soit, pour un noble, d’une indispensable nécessité d’épouser une femme noble aussi ?
Je ne dis pas que ce soit pour tout le monde une stricte nécessité : mais tous les bons principes prescrivent de le faire.
Et ces règles ne sont soumises à aucune exception ?