Il ne serait pas prudent de les renouveler ? dites-moi : en quoi consiste donc la prudence de l’homme ?
À vivre avec honneur, à observer les lois, à respecter ce qu’on se doit à soi-même !
À vivre avec honneur, à observer les lois, à respecter ce qu’on se doit à soi-même ! Si un noble épouse une fille d’une basse extraction, mais dont les mœurs soient nobles, sages, et connues pour telles, blesse-t-il l’honneur ?
Non certainement ; l’honneur appartient à toutes les classes de la société.
Un peu d’indulgence, s’il vous plaît. Viole-t-il, par un tel mariage, l’observation de quelque loi ?
Il y aurait bien des choses à dire là-dessus.
Transgresse-t-il la loi de la nature ?
Non : la nature est une mère commune, qui a pour tous ses enfans une égale tendresse, et elle est indistinctement satisfaite de leur union.
Manque-t-il aux lois de la saine morale ?
Non le mariage doit être libre, et rien ne peut empêcher de s’unir deux personnes honnêtes qui s’aiment.
Manque-t-il aux lois du barreau ?