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Page:Goldoni - Les chefs d'oeuvres dramatiques, trad du Rivier, Tome I, 1801.djvu/120

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Comédie.

Bonfil.

Faites-moi le plaisir de prendre le thé avec nous.

Curbrech.

Le thé ne se refuse pas.

Artur.

C’est un breuvage salutaire.

Bonfil.

Voulez-vous du rack ?

Curbrech.

Oui, du rack.

Bonfil.

Je vais vous servir. Où donc est le chevalier Ernold ?

Curbrech.

Il est resté chez Myladi sa tante : il va venir.

Artur.

Eh bien ! comment ses voyages lui ont-ils réussi ?

Curbrech.

Il parle trop.

Bonfil.

Tant pis.

Curbrech.

Il sait tout, il a tout vu.

Bonfil.

Du bon, ou du mauvais côté ?

Curbrech.

Mais sous l’un et l’autre rapport.

Bonfil.

Mélange toujours dangereux.

Artur.

Le voici.

Curbrech.

Voyez comme il a l’air Français.