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Page:Goldoni - Les chefs d'oeuvres dramatiques, trad du Rivier, Tome I, 1801.djvu/142

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Comédie.

Longman.

Et vous comble de ses bénédictions. (Il sort.)

Paméla.

Bon vieillard ! il m’aime sincèrement. Mon maître aussi m’aime…… Mais quelle différence, hélas ! Monsieur Longman n’a que des intentions pures et Mylord m’aime pour me perdre. Malheureuse ! quand sortirai-je de cette fatale demeure ?


Scène XIX.

Myladi DAURE, PAMÉLA, Mme JEFFRE.
Myladi.


Paméla.

Paméla.

Madame.

Myladi.

Mon frère consent enfin que tu viennes chez moi : prépare-toi ; mon carrosse est là, je t’emménerai sur le champ.

Paméla.

(À part.) Hélas ! (haut,) je serai bientôt prête.

Myladi.

Tu viendras volontiers, n’est-ce pas ?

Paméla.

L’honneur de vous servir sera un bonheur pour moi.

Myladi.

Sois sûre que je te voudrai du bien.

Paméla.

Ce sera un effet de votre bonté.