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Comédie.
Artur.
Mais, au comté d’Artur.
Bonfil.
Mais, ô ciel ! pourquoi me conduire à la campagne ?
Artur.
J’y dois donner une petite fête à ma cousine qui est de retour du Portugal.
Bonfil.
Mon humeur mélancolique ne peut que faire un contraste désagréable avec l’allégresse d’une fête de campagne.
Artur.
Vous n’avez à plaire qu’à moi.
Bonfil.
Et vous ne voulez pas m’en dispenser ?
Artur.
Non certainement, dussé-je en perdre votre précieuse amitié.
Bonfil.
Vous ne méritez pas un refus de ma part. J’irai, pour vous faire plaisir.
Artur.
Hâtez le dîner. Une heure après midi, mon cabriolet sera à votre porte, et nous partirons à l’instant.
Bonfil.
Comment ! si vite !
Artur.
Nous avons encore deux heures.
Bonfil.
C’est trop peu.
Artur.
Qu’avez-vous de plus pressé à faire ?
Bonfil.
Ne voulez-vous pas que je donne mes ordres à mes gens ?