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Page:Goldoni - Les chefs d'oeuvres dramatiques, trad du Rivier, Tome I, 1801.djvu/174

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Comédie.

Artur.

Votre maison est bien réglée ; et trois jours d’absence n’y peuvent occasioner aucun désordre.

Bonfil.

D’après ce que je vois, mon ami, vous craignez que je ne me puisse séparer de Paméla.

Artur.

Mais un nouveau refus de m’accompagner, me donnerait lieu de le soupçonner.

Bonfil.

Eh bien ! j’irai.

Artur.

Vous m’en donnez votre parole ?

Bonfil.

Oui, foi de gentilhomme.

Artur.

Souffrez que je m’éloigne pour un moment : je suis à vous dans la minute.

Bonfil.

Vous ne voulez point dîner avec moi ?

Artur.

Si ; mais j’ai une petite commission à donner auparavant. Attendez-moi dans une heure.

Bonfil.

Faites ce qui vous arrangera le mieux.

Artur.

Adieu, mon ami.

Bonfil.

Je suis votre serviteur.

Artur (à part.)

Pauvre Mylord ! dans l’état où il se trouve, il a besoin d’un véritable ami, dont les conseils le fortifient. (Il sort.)

Bonfil (appelle.)

Hola !