Je l’aurais bien : mais……
Eh bien ! que signifie cette réticence ?
Je vous demande pardon… Vraiment là, vraiment Monsieur veut la marier ?
Je ne parle point en vain.
Paméla voudra satisfaire son inclination.
Paméla est sage.
Si elle est sage, elle ne dédaignera pas un homme un peu avancé en âge.
Quoi ! vous sentiriez-vous disposé à l’épouser ?
Pourquoi pas ? vous me connaissez, Monsieur.
Le vieux fou ! Voilà donc mon rival ?
Je lui ferai la donation de tout ce que je possède.
Oui, oui ; ce mariage-là, du moins, n’éloignera point Paméla de mes yeux.
Monsieur, j’ai triomphé de l’espèce de honte qui m’arrêtait. J’aime Paméla ; et vous voyant sur le point de disposer d’elle, je vous supplie de prendre pitié de moi.
Comment ! Je souffrirai qu’un de mes valets possède les attraits qui m’enchantent ; non, cela ne sera jamais.