Ah ! chaque mot qu’elle me dit m’enchante davantage !
Qu’en dites-vous madame Jeffre ? où sont ces flatteuses espérances ?
J’en suis toute consternée.
Allons, il faut absolument que je te marie ; il n’y a pas de meilleur moyen de mettre ton honneur en sureté. Jeffre vous qui l’aimez, occupez-vous du soin de lui chercher un mari.
Et la dot ?
Je lui donnerai deux mille guinées.
N’en doutez point ; vous ferez, avec cela, un excellent mariage.
Ah ! de grace, Mylord, ne me sacrifiez pas !
Quoi ! ton cœur serait-il engagé ?
Si vos bontés, Mylord, me permettaient de disposer de moi, je vous dirais quel est le penchant de mon cœur.
Parle : je ne suis point un tyran.
Tous mes vœux se bornent à conserver ma douce liberté.
Ma chère Paméla, veux-tu rester avec moi ?