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Comédie.
Paméla.
Monsieur !
Bonfil.
Tu seras contente : tu iras vivre avec tes parens.
Paméla (en soupirant.)
Ah ! que le ciel vous récompense de ce bienfait !
Mme Jeffre.
Mylord, Mylord, ne sacrifiez point cette pauvre petite ; elle ne sait ce qu’elle demande, et vous ne le lui devez pas accorder.
Bonfil.
Taisez-vous. Vous ne savez ce que vous dites. Ô femmes ! vous faites plus de mal que de bien avec votre amour. Paméla forme un projet héroïque ; elle songe à son honneur, au mien, à la paix commune.
Mme Jeffre.
Ma pauvre Paméla !
Bonfil.
Ton père aura les deux mille guinées que je donnais à ton époux.
Paméla.
Oh ! combien elles m’en deviendront plus chères !
Bonfil.
Demain… oui demain, tu partiras.
Mme Jeffre.
Si vite ?
Bonfil.
Oui, demain. Ne vous mêlez point de cela. Elle s’en ira demain.
Mme Jeffre.
Mais comment ? avec qui ?
Bonfil.
Avec vous ; accompagnez-la.