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Page:Goldoni - Les chefs d'oeuvres dramatiques, trad du Rivier, Tome I, 1801.djvu/224

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Comédie.

Myladi.

Mon neveu ne vous embarrassera pas.

Mme Jeffre.

Je vais, avec votre permission, donner quelque ordre.

Myladi.

Allez.

Mme Jeffre (à part en s’en allant.)

Il ne nous manquait plus que ce nouvel embarras.

Myladi (à part.)

Ne craignez rien ; ce n’est pas pour dîner que je suis venue ici.

Paméla (à part.)

J’aimerais bien mieux m’en aller.

Myladi.

Eh bien ! Paméla, toutes tes réflexions sont-elles faites ? Veux-tu venir avec moi ?

Paméla.

Je dépends de mon maître.

Myladi.

Ton maître est un fou.

Paméla.

Pardon, Madame ; mais une sœur ne devrait pas en parler de la sorte.

Myladi.

Présomptueuse ! Tu m’apprendras à parler peut-être ?

Paméla.

Je vous demande pardon.

Myladi.

Allons ; dispose-toi à partir.

Paméla.

Avec bien du plaisir, Madame, si Monsieur y consent.