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Page:Goldoni - Les chefs d'oeuvres dramatiques, trad du Rivier, Tome I, 1801.djvu/320

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Comédie.

Andreuss.

Non, ma fille, non. Je te suis. Vous permettez ; Mylord… ?

Bonfil.

Oui, consolez cette fille chérie ; et disposez-là à me revoir avec moins de frayeur.

Andreuss.

Ah ! Mylord, deux mots de votre bouche seront plus puissans qu’un long discours de ma part. (Il sort.)

Bonfil.

Oui, la vertu de Paméla devait seule me convaincre que ce n’était point un sang vil qui coulait dans ses veines.


Scène XII.

Mylords BONFIL, ARTUR, ISAC.
Isac.


Monsieur, Mylord Artur.

Bonfil (seul.)

Qu’il entre. (Isac sort.) Quelles belles maximes ! quelle noblesse de sentimens ! que je suis heureux ! quel succès pour mon amour ! Ah, mon cher ami ! venez partager mes transports.

Artur.

Faites-m’en d’abord connaître la cause, si vous voulez que je les partage.

Bonfil.

Dans peu, vous me verrez l’époux de Paméla.