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Page:Goldoni - Les chefs d'oeuvres dramatiques, trad du Rivier, Tome I, 1801.djvu/328

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Comédie.

Bonfil.

Des comtes d’Auspingh.

Myladi.

Vous me charmez. Quand donc avez-vous arrangé tout cela ?

Bonfil.

Aujourd’hui.

Myladi.

Quand viendra votre épouse ?

Bonfil.

Elle n’est pas bien loin d’ici.

Myladi.

Je serais bien curieuse de la voir.

Bonfil.

Mylord, procurez ce plaisir à ma sœur. Allez offrir votre main à la Comtesse mon épouse ; faites-vous connaître ensuite à son père, et mettez le comble. à son bonheur.

Artur.

Je me charge de tout cela avec le plus grand plaisir. (Il sort.)

Myladi.

Mais comment ? elle est à Londres ! elle est chez vous ! elle est votre épouse ! et je ne sais rien de tout cela ?

Bonfil.

Il vous suffit de le savoir, avant qu’elle ait reçu ma main.

Myladi.

À la bonne heure ; je suis très-contente, pourvu sur-tout que vous nous débarrassiez de cette petite maussade de Paméla.

Bonfil.

Parlez de Paméla avec plus de respect.

Myladi.

C’est une vile servante, et rien de plus.

Bonfil.

Vous ne savez pas qui elle est.