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Le Lieutenant, (en sortant.)
Vous n’avez rien de mieux que cette chambre ?
Le Garçon.
Non, Monsieur, nous n’avons rien de mieux.
Le Lieutenant.
J’ai logé cependant d’autres fois ici ; et je sais bien que vous avez une très-bonne chambre sur la rue.
Le Garçon.
Oui, Monsieur ; mais elle est occupée.
Le Lieutenant.
Occupée ? et par qui donc ?
Le Garçon.
Par un Seigneur milanais et une jeune dame, qui, dit-on, est sa fille.
Le Lieutenant.
Et elle est jolie ?
Le Garçon.
Mais, Monsieur, elle n’est pas mal.
Le Lieutenant.
D’où viennent-ils ?
Le Garçon.
De Milan.
Le Lieutenant.
Et ils vont… ?
Le Garçon.
C’est ce que je ne saurais vous dire.
Le Lieutenant.
Et comment s’arrêtent-ils ici Verceil ?
Le Garçon.
Ils sont arrivés en poste, et prennent un moment de repos. Ils ont commandé un dîner ; et, la grande chaleur une fois passée, ils se remettront en route.