Scène XII.
lte-là, Messieurs, alte-là. Que ces menaces
n’aillent pas plus loin. J’ai été jusqu’ici témoin du
débat ; et vous voyant sur le point de le terminer
par un combat, je viens travailler à la paix générale.
Monsieur, je n’ai point l’honneur de vous connaître.
Je suis l’un des Officiers de sa Majesté, le lieutenant Malpresti, pour vous servir.
Êtes-vous le compagnon de voyage du Capitaine ?
Oui, Madame, du Capitaine.
Comment connais-tu ce Capitaine ?
Je l’ai vu ici ; j’ai causé avec lui. Il est très-lié avec le marquis Leonardo. Il m’a parlé de lui dans le plus grand détail, et m’a dit quelque bien de son ami ; mais pour dire la vérité, je n’en suis pas en général très-contente.
Ne vous arrêtez point, Madame, à ce que vous a dit mon compagnon. C’est un homme assez singulier ; il aime prodigieusement le Marquis, il l’aime comme