Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
201
COMÉDIE.
Scène DERNIÈRE.
Les Mêmes ; le Comte d’AUSPINGH.
Le Comte.
Me voilà, ma chère fille ; me voilà, gendre adoré !
Paméla.
Ô tendresse extrême ! Quand serai-je donc parfaitement heureuse ! quand vous verrai-je libre et affranchi de la crainte qui vous accompagne ?
Le Comte (à Majer.)
Vous ne lui avez donc point fait part du secret important ?…
Majer (au Comte.)
Non ; apprenez-le lui vous-même.
Le Comte.
Oui, ma fille ; mon grand âge, mes malheurs passés, ma douleur présente, ont touché le Ministre de compassion ; il a franchi tous les obstacles, et m’a accordé ma grâce, sans restriction.
Paméla.
Oh, Dieu ! je ne puis suffire à tant de joie.
Bonfil.
Ô jour heureux pour moi !
Le Comte.
Remercions le Ciel de tant de bienfaits.