Il m’a promis de m’épouser.
Et la maman y consent-elle ?
Ma mère n’en sait rien.
Et croyez-vous qu’une pareille affection convienne à une jeune fille ? Une demoiselle honnête ne s’engage avec personne, sans le consentement de son père ou de sa mère. Pourquoi lui faire un mystère de cela ?
C’est que… c’est que j’ai mes raisons.
Ne craignez rien, mon enfant ! vous connaissez mon zèle.
C’est que ma mère encore… que dire, ô Ciel !
Allons, parlez, parlez.
C’est qu’elle aime Moliere aussi.
Grand dieu ! Je suis anéanti. Perfide Moliere ! homme sans mœurs ! Et le Ciel ne te punit pas, ne te foudroye pas à l’instant ! Fuyez ma fille, fuyez un tel homme, avant que son immoralité vous fasse un plus grand tort.
Mais comment m’éloigner de Moliere ? Ma faiblesse a besoin d’appui.
Un époux, une bonne dot, je me charge de vous trouver tout cela. Je vous confierai, en attendant,