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Comédie.
Scène VI.
LA BÉJART, ISABELLE, LA FORÉT.
La Béjart.
Approchez, aimable enfant, j’ai deux mots
à vous dire. Vous prétendez donc vous jouer éternellement
et de moi et des ordres que je vous donne ?
Savez-vous, petite effrontée ! savez-vous qui je suis ?
Isabelle (à part.)
Ah ! traître ! (Haut.) Madame, daignez me pardonner !
(Elle se jette à ses genoux.)
La Béjart.
Levez-vous.
Isabelle.
Non, je ne me releverai point que je n’aie désarmé votre colère.
La Forêt (à part.)
Isabelle, à ce que je vois, a fait quelque sottise.
La Béjart.
Levez-vous, vous dis-je.
Isabelle.
Ma mère… ! (Elle se lève.)
La Béjart.
Impudente ! je ne sais qui m’empêche de vous appliquer un soufflet tout à l’heure.
La Forêt.
Hélas ! Madame, qu’a-t-elle donc fait ?
La Béjart.
L’amour avec Moliere.