de pierre. Isabelle, d’ailleurs, est une actrice bien faite pour inspirer de l’attachement à un homme qui a relevé, parmi nous, la gloire du théâtre.
Monsieur, le comte Frezza demande mon Maître.
Il ne tardera pas à rentrer. Cependant j’y suis. Je me rendrai auprès du Comte, s’il l’exige ; je l’attendrai ici, s’il veut. (Lesbin sort.)
Scène III.
Le Comte est un ignorant qui vous assomme de
paroles. Il ne sait, n’a appris, ne goûte et n’entend
rien ; et avec tout cela, il se donne les airs de critiquer,
et a la prétention de juger !
Où est Moliere ?
Monsieur, il va rentrer.
Il faut avoir recours à l’auteur, si l’on veut une place aujourd’hui. Les loges sont distribuées, la salle sera pleine. Y aurait-il moyen d’obtenir une place sur le théâtre ce soir ?
Monsieur nous nous ferons toujours un devoir d’obliger un galant homme.
Ah ! mon cher Valere ! vous êtes un charmant jeune